c'est pas moi je l'jure!

maladie d’un fou

Mes parents m’ont mal élevée : je ne brille pas en société, je ne sais pas me fringuer avec style et classe, et je supporte très mal qu’on me dise ce que je dois faire.

J’ai de plus en plus de mal à travailler avec autrui. Quand c’est moi qui dirige mon petit monde, tout va bien. Malheureusement, la plupart du temps, je dois sourire quand j’ai envie de pleurer, je dois dire oui quand j’ai envie de dire non, je dois être polie quand j’ai envie de crier des insultes, et je dois parler calmement quand j’ai envie de hurler ! Mais j’ai visiblement beaucoup de mal à cacher mes vrais sentiments et ça me retombe dessus à tous les coups !

Je réfléchis à ma vie pour essayer de comprendre quand ce problème a commencé. Je n’ai jamais réussi à m’entendre avec ma mère et notre relation a toujours été extrêmement violente. Elle me disait un truc, n’importe quoi, et j’explosais ! Donc pendant mes 20 premières années, j’ai toujours eu une bonne réserve d’agressivité prête à se déchaîner.

A l’université, je ne me souviens pas d’avoir vécu avec ce genre de colère constante en moi. Je faisais à peu près tout ce que je voulais et rarement ce que mes profs me demandaient. Pour mon doctorat, je n’ai absolument pas écouté mon comité et j’ai mené ma barque comme je l’entendais et ils m’ont foutu la paix… sauf ma directrice de thèse qui s’est un peu vengée à la fin en me faisant un peu chier avec les révisions mais tout s’est bien terminé.

Quant à l’enseignement que je faisais en même temps que mes études, je n’ai pas eu de problèmes, j’étais assez libre de ce que je pouvais enseigner et la façon de le faire, et je crois que j’étais encore assez contente d’apprendre à mieux enseigner grâce à des profs et chefs que je respectais. Le seul petit problème (et qui aurait dû me mettre la puce à l’oreille), est quand ma première patrone m’a dit que j’étais « trop française » pour être une bonne prof aux Etats Unis !

Je pense qu’à Toronto, je me suis un peu laissée faire, au début. J’ai fait confiance à ma hiérarchie qui m’a entubée côté salaire, et j’ai fait confiance à ma cheffe de département qui m’a entubée côté responsabilités. Quand cette cheffe a paru offensée que j’ose quitter Toronto, je crois que c’est à cet instant-là que ma rage a réapparu. Rage contre elle qui m’avait fait tant de promesses et qui ne s’était jamais rendue compte de la quantité de responsabilités qu’elle m’avait fichues dessus.

Depuis, on dirait que j’en veux au monde entier (et à moi aussi) tout le temps et c’est fatiguant et ce n’est vraiment pas idéal quand on essaye d’avoir une tenure. Je ne sais simplement pas comment « éteindre » cette rage constante à l’intérieur de moi. Je me sens invisible, oubliée, insignifiante, ignorée, peu respectée, attaquée de toutes parts. Je n’ai aucune estime de moi. Je prends tout très personnellement. Et la seule façon dont je sais y réagir c’est de jouer les pitbulls.

Cette délicieuse tarte estivale vient de chez Delimoon. Je vous copie sa recette que j’ai suivie à la lettre sauf que je n’avais pas d’origan donc j’ai utilisé du thym:

Pour la pâte:
 400 g de farine blanche
200 g de beurre froid en morceaux
1 oeuf battu
2-3 cs d’eau froide, plus ou moins
1 cc de sel

Mélangez  la farine et le sel. Ajoutez  les morceaux de beurre et mélangez  en frottant avec les mains jusqu’à obtenir une masse grumeleuse.

Ajoutez l’oeuf, mélangez, versez  l’eau petit à petit en mélangeant rapidement avec une corne à pâte en une pâte souple. Surtout ne pas pétrir car la pâte durcirait. Emballez la pâte dans du papier film et mettez au frais au moins 1 heure.

Pour la garniture:
des tomates bien mûres
des courgettes
1-2 poignées de panure
200-300 g de gruyère râpé

Pour la liaison:
1 oeuf
2 dl de crème liquide
de l’origan et du basilic
sel et poivre à volonté

Etalez la pâte dans un moule de 28-30 cm et enlevez le surplus.

Piquez le fond à la fourchette puis saupoudrez avec la chapelure qui absorbera le jus des tomates. Parsemez ensuite de fromage fraîchement râpé et mettre au frais.

Coupez les tomates et les courgettes en rondelles de même épaisseur puis, rangez-les sur la pâte d’une jolie façon.

Mélangez l’oeuf avec la crème, salez et poivrez à votre goût.  Ajoutez le basilic et l’origan finement ciselés.

Versez la liaison et parsemez de fromage râpé. Placez la tarte sur la rainure inférieure du four préchauffé à 220° et cuire env. 40 min.

Régalez-vous !

Réussite: 9,6/10! C’était tellement bon que j’ai mangé trois tartelettes dès la sortie du four, avant même d’avoir pris des photos! Le seul petit problème était le fond de la pâte: avec l’épaisseur de la pâte plus la chapelure plus le fromage, ça fait un fond assez épais et difficile à bien cuire. Finement étaler la pâte et ne pas mettre trop de chapelure, le jus des tomates s’évapore aussi assez pendant la cuisson. A part ça, c’était divin!

24 comments

  1. catherine

    fais un break professionnel (je pense que c’est à l’ordre du jour!!) et aussi un break privé ( peut être une analyse, comme Valérie ?? chez un psy, ou seule, juste avec l’autre “toi-même” ??)
    je te souhaite l’ apaisement, c’est trop dur d’être toujours en conflit… sans l’exprimer..
    tu te fais du mal, à toi et à personne d’autre! (je pense que ces personnes ne savent même pas ce que tu viens d’écrire!)
    bon WE!
    bises et câlins aux coquines!

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  2. C’est pas chouette de se sentir comme ça. Bien que je ne travail pas je me reconnais un peu dans ta description… La colère intérieur qui gronde et la difficulté à cacher son ressenti…
    Ah well, la vie n’est pas si facile que ça…
    Autrement très chouette ton petit repas là… Ca me donne envie.

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  3. hmm… attends… Est-ce que tu ne serais pas effectivement humiliée et attaquée par différentes personnes régulièrement aussi ?

    Peut être bien que ta colère a commencé quand on a commencé de mal te traiter, surtout. La colère est une information de protection de soi. ça veut dire que tu te respectes et que tu te défends d’une agression en l’estimant injuste, que tu as assez d’estime de toi pour te rendre compte d’où sont tes limites et ce qui les franchit.
    la particularité des personnes agressées en état de stress post traumatique, c’est qu’elles sont incapables d’éprouver de la colère, et donnent en général toutes les raisons du monde à leur(s) agresseur(s) d’avoir fait ce qu’ils ont fait. Elles s’accusent, et des gens mal intentionnés ou tordus leurs demandent de s’accuser plus encore pour “trouver la paix”. ce n’est pas la paix qu’on trouve, ainsi. C’est instinct du stress post traumatique qui transforme la personne en zombie, tellement plus acceptable socialement quitte à ce qu’elle se détruise de l’intérieur dans sa prison de verre…

    Ce que j’entends dans ton discours, c’est que les différentes attaques dont tu as fait l’objet n’ont pas encore entamé ta détermination, ta conscience de toi même et de tes droits, de tes limites. tu te respectes et tu entends te faire respecter, et ne plus supporter ces situations où on aimerait te voir “rentrer dans ta coquille pour ne plus que tu sois un frein à ceux qui veulent te marcher dessus” (un comble !!)

    ben perso je trouve ta colère plutôt normale : ce qu’ils t’ont obligé à supporter, c’est totalement illégitime de leur part (avec les agressions verbales très graves de john en plus des agressions “administratives” qui concernent purement l’organisation de ton boulot). Il n’y a absolument aucune raison de supporter ça, de le considérer comme légitime, ou pire, de s’obliger à ne pas ressentir de colère à ce propos.

    tu parles de ta maman, on en a beaucoup discuté ici et sur facebook, et je te confirme que l’attitude de ta mère envers toi n’avait rien de normal, et qu’il était logique que tu y réagisse. Je sais que ton éducation te porte à penser que c’est à toi de faire le pas, de pardonner…. mais on ne pardonne en aucun cas à quelqu’un qui n’éprouve pas de remors sincères. ta mère n’a pas changé d’attitude envers toi, elle ne t’exprime pas de remors et veut continuer ce fonctionnement dévoyé sans s’interroger dessus, et tant pis pour tout le mal que ça te fait. Pourquoi cesserais tu d’être en colère à ce propos ? c’est tout aussi légitime maintenant que ça l’était à l’époque, à chaque fois qu’elle t’a mené la vie dure.

    plus récemment si j’ai bien compris, bobbie et john t’ont pourri la vie à toi, personnellement. ils t’ont attaqué sur tes qualités et défauts personnels et sur le fait que tu étais une femme, dans le cas de john. Ils t’ont dit (john au moins) que TU étais une incapable et ainsi de suite. Je ne sais pas ce qu’il y a de plus personnel que ça ? c’était des attaques directes ad hominem. Ressentir de la colère après un truc comme ça, c’est une évidence et surtout ça me paraît plus sain que de commencer de se voiler la face en se disant qu’on va “décider qu’on est pas en colère et puis tout ira mieux”.

    le truc c’est que lorsqu’on chasse cette colère c’est un mécanisme de merde qui se met en place : on accepte que le bien être de ceux qui vous agressent et ceux qui les défendent est plus important que son propre bien être, que ses propres limites, que les limites de la loi d’ailleurs (qui n’autorise pas au moins les agressions verbales). Ensuite on se coule dans ce moule de plus en plus facilement en s’empêchant de ressentir les choses par crainte que la colère ne ressorte avec. On devient un zombie qui accepte trop de choses et enfouit ce qu’il ressent chaque fois un peu plus. C’est du bois dont on fabrique les déprimés et les suicidés.

    ta colère c’est ton outil, elle n’est pas illégitime, au contraire elle est saine. Et c’est normal qu’elle t’épuise, sauf que celle qui la provoque ce n’est pas toi, ce sont ceux qui t’agressent !

    ce n’est pas à toi de faire taire ta colère mais à eux de cesser de t’agresser. s’ils n’y parviennent pas où si tu n’as plus d’espoir à ce sujet, c’est évidemment le moment de se demander si la tenure, proche de ces gens qui te mettent dans cet état, vaut encore le coup.

    et si elle le vaut, alors tu trouveras sûrement des solutions pour que ça marche. Mais faire taire ta colère ne fera que te rendre plus faible et moins respectueuse de toi même, tu y perdrais ta meilleure alliée :D.

    je ne suis pas persuadée que ça pose un si grand problème que ça pour la tenure d’ailleurs, car si ton attitude combattive gênait tant de gens, ils ne t’auraient pas soutenue dans les faits quand john et toi avez été divorcés. Je me souviens qu’ils ont tout fait pour te garder et apaiser les choses entre vous. D’autre part, si être agressif et combattif était en général un problème…. Ce salopard de john désagréable avec tout le monde aurait-il encore sa place dans cette université avec le rang qui est le sien ?

    bats toi, mets y les doigts dans les nyeux, et surtout n’oublie jamais que tu as bien raison de le faire 😀 !!

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  4. Emilie

    Connais-tu le courant de pensee de l’intelligence emotionnelle, la meditation, “mindfulness” ? J’ai aussi cette tendance a etre ecorchee vive, reagir au quart de tour, etre en colere contre moi-meme, … et comprendre ces emotions commence a m’aider a etre plus heureuse. Voici quelques liens vers des livres. Cela devient a la mode, il y a des cours un peu partout — peut-etre meme a ATPN 🙂

    http://www.amazon.com/Search-Inside-Yourself-Unexpected-Achieving/dp/0062116924
    http://www.amazon.com/Emotional-Intelligence-10th-Anniversary-Matter/dp/055380491X
    http://www.amazon.com/Difficult-Conversations-Discuss-What-Matters/dp/0143118447

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  5. canard plongeur

    le destin, une combinaison inextricable de fatalité, de choix, de conditionnements, de chance et de malchance, d’habileté et de hasard, de lucidité et d’inconscience, de savoir et d’ignorance…et de tant d’autres choses….

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  6. couleur bleue

    Il n’est jamais trop tard pour changer, surtout si on est lucide et intelligent…on peut dégonfler nos comportements réactifs et progresser dans les réponses que l’on donne. En face de qqn je me demande toujours…quel est son besoin profond, et j’essaie de le lui donner ce dont il a tant besoin. Cela prend du temps, mais si on a la bonne réponse, la relation et l’inter-action s’améliore vraiment. Et savoir aussi une chose, on ne peut pas changer les gens, c’est nous qui devons changer, et tout le temps….on ne peut pas changer les situations, la plupart du temps…..et nous vivons tous de nos blessures pas guéries, les paroles, les souvenirs, les actes ratés, les dialogues de sourds, les besoins non reconnus, nos remords, notre physique minable, et la liste est longue, la nature humaine est une pauvre chose, vraiment. Mais tout passe, heureusement.

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  7. Toi, insignifiante ? Fichtre !!! Tu es une des personnes les plus entreprenantes, intelligentes, et sympatiques qui soient !!! Effectivement, si tu ressens cette colère permanente, il faut comprendre et trouver pourquoi afin de ramener un peu de sérénité dans ta vie. Tu le mérites vraiment ! Des bisous.

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  8. Ouh la!… Je ne vais pas oser faire de commentaire negatif de peur de t’entendre hurler de l’autre côté de l’Atlantique !….de toute façon, je n’ai pas de raison de le faire car tes tartes et tes photos sont très belles!….
    Par ailleurs, savoir pourquoi on est comme ça et pas autrement, ça peut se faire avec qurlqu’un dont c’est le métier… Mais quand tu le sais tu peux juste essayer de faire avec…. Alors ne change pas, ça ne semble pas t’avoir trop mal réussi jusque là on dirait…C’était ma minute philosophique et ennuyeuse du dimanche soir….

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  9. J’ai juste envie de te dire que je t’ai entendue…
    Que j’aime bien l’opinion de krysalia, avec la nuance que cette colere, bien justifiée, c’est une bombe d’énergie. Et que si tu trouves comment l’utiliser de manière constructive, tu resteras fidèle à toi-même, et respecteras les émotions que tu ressens, tout en te faisant du bien! au lieu d’être dominée par tes émotions…
    Et de ça, je suis sûre que plein d’autres en profiteront!
    Je te souhaite plein de courage et de force pour cette période d’attente et de doutes!
    Bien amicalement!

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  10. axelle

    Bin moi, j’ai juste l’impression que tu es super indépendante : dans ta façon d’être, de vivre et de penser.
    Tu veux faire ce que tu veux, où tu veux, quand tu veux.
    Et que ce monde qui nous oblige à jouer des rôles sociaux (hypocrites ?) te pèse certainement.
    Pour moi, rien de grave. Un caractère fort, certainement, qui a du mal à rentrer dans le moule.
    Et surtout n’y rentre pas 😉

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  11. Mel

    Ça fait longtemps que je n’ai pas commenté mais ça me parle, tout ça : le sentiment de n’être pas entendue, pas respectée…
    La colère n’est utile que si elle est un moteur de l’action, si tu la retournes contre toi d’une façon ou d’une autre elle est auto-destructrice (je parle d’expérience). Souvent la colère masque en réalité de la peur, la frustration de ne pas être reconnue à sa juste valeur, la peur de perdre son intégrité. Trouver du soutien auprès d’un-e bon-ne thérapeute (quelle que soit la thérapie, à mon avis ce qui compte c’est de trouver la bonne personne, c’est-à-dire celle qui te convient) peut permettre de faire des pas de géant. Et de libérer de tout ce qui entrave et qui est tellement enraciné en soi qu’on ne le voit pas forcément. Toutes ces croyances néfastes qu’on a sur soi-même. Tous ces jugements portés par autrui qu’on a intégrés.
    L’agressivité dont tu parles peut être un mécanisme de défense qui a fonctionné à une époque lointaine, quand c’était la seule façon pour toi de poser des limites. Il est possible de faire autrement, cela s’apprend. Et ça te permettra de gagner de la self-esteem. Tu as du courage, tu as de la volonté, tu peux le faire !

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  12. dieudeschats

    Quand je lis “Malheureusement, la plupart du temps, je dois sourire quand j’ai envie de pleurer, je dois dire oui quand j’ai envie de dire non…” je me dis que peut-être tu es simplement en colère contre la société qui t’oblige à agir ainsi, à l’opposé de ton ressenti ? Et peut-être es-tu en colère contre toi de finalement t’y soumettre, d’accepter ce fonctionnement ? D’un côté on y est forcé, de l’autre on se dit qu’on a toujours le choix, qu’accepter ou refuser ne dépend que de nous… mais il y a toutes les conséquences à assumer. Pas évident de trouver la cohérence avec soi-même.

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  13. erathrya

    Comme plusieurs l’ont déjà dit, quand on ne se supporte plus, c’est le mment d’aller parler à quelqu’un dont c’est le métier. Donner du sens à toutes ces émotions et apprendre à les controler.

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  14. laurence

    Krysalia n’a pas tort et je dirai simplement que tu sur réagit pour te défendre et parce qu’en plus tu te sens ou le système te fait sentir coupable de ne pas être d’accord avec tout ce qu’on veut t’imposer et qui ne te convient pas donc : tu attaque parce que tu vois ou que tu pressent bien qu’on est en train de vouloir “t’entuber” ! alors oui, vous vous rendez compte elle n’est pas gentille/ouverte/souple/sociable/mature/coopérative…. quand même ! (tu peux ajouter tous les qualificatifs qui te viennent)… si je te disais qu’à mon âge je viens de râler auprès de mes parents pour une histoire de chien qu’ils ne peuvent pas garder une journée mais tiens, bing , par magie celui de mon frère on peut même le prendre deux jours et une nuit : alors là on me taxe de “voler bien bas” ben oui puisque je réclamme l’équité, c’est paaaas bien hein ! oui mais dommage j’ai dépassé la culpabilité qu’on veut me renvoyer si je pointe une inégalité et je leur ai mis leur nez dedans en obtenant le principe que moi aussi je pourrai le faire puisqu’il n’y a pas de différence… ils ne peuvent plus dire non. C’est con, peut être mais c’est pour le principe. Par contre tu vois, j’ai appris à ne plus ressentir cette rage qui me bouffait de l’intérieur, je reste zen et dans mes paroles et mes réponses, je n’en démords pas mais ça ne me rends plus triste car c’est dommage à constater mais j’ai appris à…. les tenir à distance et à mépriser leurs comportements mesquins. Tu dois évacuer cette rage de ressentir cette colère (je suis claire , euh……) pour ressentir moins de colère au final. grosses bises et girl powaaaaa

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  15. Dans cette description, je reconnais les symptômes du vieillissement :-). Avec l’âge, certains petits défauts qu’on avait déjà en étant plus jeune ont tendance à s’accentuer. On devient plus exigeant et aussi plus râleur. En même temps, il ne faut pas non plus chercher à être parfait. Il faut savoir identifier les domaines où on doit maintenir un très haut niveau d’exigence et relâcher un peu la pression ailleurs. Ce que je ne réussi pas trop à faire dans la vie professionnelle. Certaines remarques que je leur ai faites récemment concernant le système éducatif Français ont conduit mes collègues à se demander si je ne faisais pas un dépression… Mais je pense que les râleurs jouent un rôle utile dans la société.

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      • Brrrrrrrrrrr….. je suis allée en Alberta il y a qq années, C. puis E. et aussi une autre place plus au nord… lac qq chose… Oh! que c’était froid! Le 1er avril pour être plus précise… quel poisson d’avril ce fut. En 2001, je crois… quel blizzard, on ne voyait même pas le capot de la voiture… on a été bloqué sur la route où on a dormi tout contre des boites à lettres (dans la voiture bien sûr), faisait froid à geler un ours polaire sur place… alors moi qui suis très, très allergique au froid et à la neige…. vous pouvez imaginer ma réaction. À ce jour, mes amis continuent à me taquiner. Paraît que j’avais pas l’air contente du tout 🙂

        J’ai juste enlevé les noms des villes pour des raisons professionelles.

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Merci pour vos commentaires que j'adore :)