argent propre argent sale

Dire que “l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt” est une idiotie, sauf si l’avenir c’est l’argent! Trois épisodes crétins et vraiment rageant viennent de m’arriver… et là je crois que j’ai compris ma leçon!

1) Je devais renouveler la vignette de ma voiture. Date limite: 13 avril. Hélas, comme à mon habitude, j’étais “quelques” jours en retard… Le 2 mai, donc, je suis allée payer pour ma nouvelle vignette… pour m’entendre dire que le 30 avril était le dernier jour où la vignette coûtait $60 par an. A partir du 1 mai, elle coûtait $85 par an! Et comme on peut acheter sa vignette pour deux ans d’un coup, j’ai perdu la modeste somme de $50 à cause de ma paresse!

2) J’ai des lentilles de contact que je porte pendant 15 jours et puis j’en change. Ma réserve datait de l’Ontario et devait être épuisée le 1er juin. Comme il faut quelques jours, voire quelques semaines pour prendre un rendez-vous chez l’oculiste, voir l’occultiste, et recevoir ses nouvelles lentilles, j’aurais dû m’atteler à la tâche mi-mai pour avoir mes nouvelles lentilles le 1er juin. Hélas, vous l’aurez deviné, j’ai trop attendu et je suis allée voir l’oculiste le 1er juin seulement. Et quand j’ai vérifié que mon assurance me rembourserait la visite et les lentilles, j’ai appris que mon “compte lentilles/lunettes/visites chez l’oculiste” expirait le 31 mai. Tous les deux ans, on reçoit $350 sur ce compte, et on “perd” ce qui n’a pas été utilisé après deux ans. Je viens donc de passer deux ans à ATPN sans utiliser mes premiers $350 et à quelques jours près, j’ai perdu ces $350 et vais me faire rembourser sur les deuxièmes $350 (qui doivent me tenir, eux, jusqu’au 31 mai 2013).

3) Je me suis payée $124 d’amende pour excès de vitesse dans un coin de la ville que je ne connaissais pas du tout en allant reconduire un collègue chez lui. Ca m’apprendra à être sympa! (Cet épisode n’a rien à voir avec ma paresse et ma procrastination chronique mais c’est ça me fait quand même râler de perdre cet argent!) (et c’est mon premier PV pour excès de vitesse en plus de 10 ans!!)

Conclusion: je suis une idiote pure et dure! Une cloche de première! Une cruche sans fond! Une bécasse diplômée! Une ramollie du cerveau! Une panouille arriérée! Une estropiée de la cervelle! Une imbécile indécrottable.

Bon. Rien de nouveau sous le soleil… Passons…

J’ai enfin, ENFIN réussi à faire un cake! Et pas n’importe lequel: un cake tyrolien, spécialité suisse qu’on trouve à la Migros et que j’aaaaaaaaaadorais quand j’habitais en Suisse! Cette recette vient de chez Delimoon et c’est marrant parce que c’est ma frangine (qui habite en Allemagne) qui a demandé à Delimoon de lui trouver la recette du cake tyrolien de la Migros. (Delimoon, tu voudrais pas me trouver la recette des läckerli de la Migros?)

J’ai mis longtemps avant de l’essayer parce qu’il faut du babeurre (“lait ribot” en Québecois) (buttermilk en anglais) et je ne comprenais pas bien ce que c’était. Finalement, j’en ai trouvé au Italian Centre et… je ne l’ai pas regretté! Je vous copie la recette de Delimoon que j’ai suivie à la lettre (nan, en fait j’ai mis 100 g de noisettes moulues au lieu de 80 g).

La recette

Temp de prép.  25 mn   Cuisson  env.45  min à 180°C    Moule  à cake de  24-26 cm de long.

125 g de beurre mou
125 g de sucre
1 pincée de sel
3 oeufs
1 cc extrait de vanille (facultatif)
250 g de farine
2 cc de poudre à lever
80 g de noisettes moulues
100 g de chocolat noir en plaque
1,5 dl de babeurre

Commencer par hâcher ou râper le chocolat

Dans un saladier, battre en mousse le beurre avec le sucre et le sel puis ajouter les oeufs un à un et bien mélanger. Ajouter l’extrait de vanille, mélanger. Ajouter la farine avec la poudre à lever, mélanger. Ajouter les noisettes et le chocolat, mélanger et pour finir, ajouter le babeure et mélanger à nouveau mais sans insister.

Verser la pâte dans le moule préalablement graissé et fariné ou recouvert de papier parchemin puis cuire dans le bas du four pendant env. 45-50 min. Sortir du four, laisser reposer et tiédir sur une grille env. 10 min. puis démouler.

A noter que la cuisson va dépendre de la taille de votre moule. Pour savoir si le cake est cuit, piquez un cure-dent dans le biscuit. S’il ressort sec, c’est bon. Sinon, poursuivez la cuisson par tranches de 5 min, pas plus et contrôlez à nouveau.

Réussite: 9.5/10!!! J’aurais pu cuire mon cake 5 minutes de plus pour qu’il dore mieux, et je n’avais pas de bon chocolat à cuire et ai donc été forcée d’utiliser du mauvais chocolat noir à 70% de cacao (trop fort!). Les pépites de chocolat n’étaient donc pas aussi délicieuses qu’elles auraient pu l’être, mais le reste, ohhhhhhhh, c’était DIVIN! Moëlleux, un peu croquant (j’avais moi-même fait ma poudre de noisettes), chocolateux, pas trop sucré, un vrai bonheur! Toute mon enfance et mes rêves de la Migros qui me sont revenus d’un coup! J’ai mangé de ce cake pendant 3 jours au petit déjeuner, c’était parfait! Et j’en ai donné 1/4 à ma secrétaire qui a adoré elle aussi!