c'est pas moi je l'jure!

l’invitation aux voyages

Depuis quelques temps, je voyage dans des contrées inconnues et lointaines, qui m’intriguent grandement et me donnent envie de refaire les cartons et de repartir à l’aventure…

Quand je voyage et passe des heures à attendre dans les aéroports, je ne peux rien lire de sérieux, contrairement à mes collègues qui profitent de ces heures creuses pour écrire leur dernier article ou lire le dernier Foucault. Moi, j’en profite pour lire des bouquins que je n’ai jamais le temps de lire à la maison, genre The Guernsey Literary and Potato Peel Pie Society (Mary Ann Shaffer and Annie Barrows), Monday Mourning (Kathy Reichs), Memory Book (Howard Engel), ou A Homemade Life (Molly Wizenberg). Bref, des trucs hyper intellectuels! Et juste avant mon départ pour New Orleans, j’ai attrapé un bouquin qui traînait depuis des années dans ma bibliothèque: In a Sunburn Country (Bill Bryson).

J’aime beaucoup Bill Bryson (j’ai adoré I’m a Stranger Here Myself: Notes on Returning to America after Twenty Years Away, par exemple) et j’ai plongé tête la première dans le Sunburn Country, qui est, bien sûr, l’Australie!

Quel bouquin génial! J’en ai retenu que la faune et la flore sont extraordinaires et particulièrement dangereuses, que les grandes villes australiennes ressemblent surtout aux grandes villes américaines, et que l’Australie est vraiment une autre planète.

Comme il ne me restait que quelques chapitres avant de finir Sunburn Country, j’ai lu Hanna et ses filles (Marianne Fredriksson) pendant mon voyage à Atlanta.

Et il y a quelques jours, je suis retombée en Australie! A cause d’America’s Next Best Restaurant et Top Chef Masters, deux séries de télé-réalité présentées par Curtis Stone, un “chef” qui semble être partout maintenant (et que je n’aime pas d’ailleurs). Curieuse, je suis allée fouiller dans sa vie pour apprendre qu’il est Australien et est passé sur Masterchef Australia, entre autres.

Masterchef Australia?? Mais, mais, qu’est-ce? me suis-je dit. Je suis allée regarder quelques épisodes sur YouTube… et je suis tombée, effectivement, sur une autre planète! Il y a un épisode par jour pendant trois mois (j’en suis à l’épisode 79 mais j’ai sauté du 9 au 61!), tout est lent, les juges sont sympas, les candidats ont du temps pour cuisiner, ils se congratulent tous sans arrêt, ils sont sympas les uns envers les autres et marrants… RIEN à voir avec le Masterchef américain! RIEN!

Curieuse, j’ai décidé de terminer le Sunburn Country et vraiment, je suis tombée amoureuse de ce pays pratiquement vide, à peine découvert, rempli d’une nature extraordinaire, magnifique et effrayante à la fois et de gens qui semblent… vivre sur Mars! Comme dit Bryson à la fin de son bouquin:

“Once you leave Australia, Australia ceases to be. What a strange, sad thought that is. I can understand it, of course. Australia is mostly empty and a long way away. Its population is small and its role in the world consequently peripheral. It doesn’t have coups, recklessly overfish, arm disagreeable despots, grow coca in provocative quantities, or throw its weight around in a brash and unseemly manner. It is stable and peaceful and good. It doesn’t need watching, and so we don’t. But I will tell you this: the loss is entirely ours.”

En ce moment je suis dans ma phase “sandwiches, paninis et tartines.” Pour ces délicieux paninis, j’ai d’abord fait un pesto frais (basilic, persil, ail, pignons grillés, parmesan, sel, huile d’olive). Ensuite, j’ai badigeonné d’un peu d’huile d’olive environ six grandes tranches de portobello, ces grands champignons bruns, et les ai fait griller à la poêle-grill pendant environ 4 minutes de chaque côté (avec une assiette posée par-dessus pour faire du poids et les vider un peu de leur eau).

Pendant ce temps, j’ai badigeonné six tranches de pain d’un peu d’huile sur un côté. Sur l’autre côté, sur trois des tranches, j’ai étalé plein de fromage de chèvre frais. Sur les trois autres tranches, j’ai étalé mon pesto généreusement.

Quand mes tranches de champignons étaient bien grillées, j’en ai posé deux par tartine de fromage de chèvre, ai saupoudré un peu de sel et de poivre par-dessus, puis les ai recouvertes avec les tartines de pesto. J’ai fait griller le tout dans ma poêle-grill (avec une assiette posée par-dessus pour faire des jolies marques) à feu moyen pendant environ 4 minutes de chaque côté.

Réussite: 10/10! Exquis délicieux, facile à faire, relativement rapide, joli, frais, croustillant, original, printanier, délicat, exotique, riche, et à manger à tout moment de la journée!

8 comments

    • Mmmm…. je sais, j’en rêve. Mais j’hésite entre la presse à panini et la sorbetière… Pour l’été j’ai tellement envie de la sorbetière 🙂 Je préfère le salé mais je mange très rarement du pain finalement (là c’est vraiment une phase) (et je n’ai pas assez d’espace dans ma cuisine pour les deux donc il me faut choisir, ahhh que c’est difficile!)

      Like

  1. catherine

    ma fille était en Australie il y a 2 ans et ne rêve que d’y retourner..
    je la suivrai avec plaisir, mais mon rêve à moi c’est la Nouvelle-Zélande..j’irai un jour, j’en suis sûre!! 🙂

    passe un bon dimanche sur tes fourneaux!! ici c’est la chasse aux chocolats, Pâques oblige!!!

    Like

  2. Je suis toujours épatée par ce type de sandwich à l’américaine, si peu courant chez nous. Tellement épais qu’il faut avoir une énorme bouche pour pouvoir mordre dedans et une serviette pour essuyer tout ce qui tombe à côté.
    😉
    Bises pascales
    verO

    Like

Merci pour vos commentaires que j'adore :)