le docteur Banjo

Je commence à croire que mon médecin a reçu son diplôme dans une pochette surprise!

1. Je vais le voir le 16 décembre parce que ça fait un moment que je suis patraque. Il m’envoie faire des examens que je fais le jour-même. Le 21, il me dit de revenir le voir… le 3 janvier! J’ai le temps de me soûler 3-4 fois sans savoir que ce n’est pas recommandé dans mon état…

2. Le 3 janvier, je suis à moitié morte quand il m’annonce que j’ai la mononucléose et au-revoir madame. Je suis trop naze pour insister.

3. Le 6 janvier j’émerge enfin et je demande à voir mes résultats. Je dois donc retourner le voir… le 10 janvier.

4. Le 10, je lui demande tous mes résultats (tout est un peu bas) et si j’étais Epstein-Barr positive. Il me demande pourquoi je veux savoir ça! Je lui dit que j’ai plein de soucis de santé et que c’est important pour moi de savoir exactement ce que j’ai, surtout qu’Epstein-Barr est une sacrée cochonnerie. J’insiste! Il finit par me dire que j’étais négative. Ah. Certaines sources disent que sans Epstein-Barr, ce n’est pas la vraie mononucléose… Je lui demande aussi de faire des examens complémentaires parce que j’ai fait quelques excès pendant les fêtes… et il me dit “mais vos résultats étaient bons!” Oui monsieur, les résultats des examens du 16 décembre. J’insiste. Il finit par accepter.

5. Le 11, je fais ces examens. Le 12, il m’appelle pour que je retourne le voir!

6. Le 17, je retourne le voir et il me dit que bof, c’est pas génial, tout est un peu élevé. Il commence à se demander si je n’avais pas la mononucléose depuis longtemps et ce que j’ai c’est pas autre chose. Le concept est intéressant… mais il m’envoie faire des examens pour l’hépatite B (OK, à la rigueur), la toxoplasmose (ça fait 20 ans que j’ai des chats), la pancréatite (j’ai pas de douleurs aiguës), la roséole (j’ai pas 2 ans), et… le VIH!  ????? Et pourquoi pas la peste bubonique, la malaria et le cancer de la prostate pendant que vous y êtes, cher docteur???

Ah oui, et après tous ces rendez-vous, il ne sait toujours pas mon nom!

J’hésite à aller faire ces examens, parce que franchement, ça me semble être du gâchis de l’argent des contribuables!

Et dans tout ça, il ne m’a pas une seule fois posé de questions, du genre “combien de bouteilles d’alcool buvez-vous par jour?” ou “faites-vous crac-crac avec tous les hommes que vous rencontrez?” ou “utilisez-vous les seringues de vos amis quand vous vous droguez?” Rien!

Mon premier médecin Albertain était un salaud. Le deuxième est un con. On est bien!

Pour cette incroyable tarte aux pommes dont je rêvais pour mon anniversaire, j’ai fait une pâte brisée (80 g de beurre mélangé (mais pas en trop petits morceaux, comme ça la pâte reste plus feuilletée) avec 160 g de farine, plus une pincée de sel, deux cuillère à soupe de sucre, et un peu d’eau.

Ensuite, j’ai fait une compote avec 5 pommes golden delicious épluchées et coupées en petits morceaux que j’ai laissées cuire environ 30 minutes à feu moyen avec un peu d’eau, 2 cuillères à soupe de sucre et 2 cuillères à soupe d’extrait de vanille, plus une petite cuillère de cannelle. Vers la fin de la cuisson, j’ai écrasé les morceaux récalcitrants avec une fourchette et laissé la compote cuire sans couvercle pour que l’eau puisse s’évaporer afin que la compote ne soit pas liquide.

Le lendemain, j’ai étalé la pâte et l’ai mise dans mon plat à tarte, puis j’ai étalé la compote par-dessus. Ensuite, j’ai épluché et coupé en très fines tranches (avec un couteau qui coupe bien et en faisant très attention!) une pomme à la fois parce que je ne savais pas de combien de pommes j’aurais besoin. J’ai arrangé les fines tranches de pommes toutes dans le même sens (et l’endroit où il y avait la queue de la pomme vers le centre de la tarte). Les morceaux moches ou cassés, je les ai utilisés pour le centre de la tarte qui devait être un peu surélevé. Vers la fin, j’ai remplis le centre (par-dessus les morceaux cassés) en plaçant les tranches de pommes dans l’autre sens (et là c’était hyper difficile de tout faire tenir en place).

J’ai enfin fait fondre 3 cuillères à soupe de beurre au micro-onde et ai badigeonné les tranches de pommes avec un pinceau (très légèrement, pour ne rien faire bouger) puis j’ai mis un peu de sucre dans une petite passoire à tisane et ai légèrement saupoudré la tarte de sucre.

La tarte a ensuite cuit une heure et 15 minutes au four (200ºC degrés, vérifier que ça ne crâme pas). Juste avant de la sortir du four, j’ai mis 3 cuillères de confiture d’abricots (sans les morceaux!) au micro-onde pendant 30 secondes. Une fois la tarte sortie du four, je l’ai immédiatement badigeonnée au pinceau avec la confiture d’abricots.

Réussite: 15/10. C’était une tuerie! Meilleure tiède que chaude, et encore meilleure le lendemain! La pâte fondait dans ma bouche, les pommes étaient moelleuses et légères, on sentait la vanille et l’abricot et le beurre et les pommes… un vrai bonheur! C’était long et pas facile à faire, mais j’étais super fière du résultat!

PS. Ce soir, en rentrant en voiture chez moi, j’ai vu un loup! Un vrai, qui courait entre les maisons derrière chez moi! Magnifique et super impressionant! Le premier loup de ma vie!