Il y a un mot anglais que j’aime beaucoup, c’est to heal, cicatriser. Je trouve que c’est beaucoup plus doux en anglais qu’en français, un mot qui fait du bien rien qu’à l’entendre (comme le mot soothing, d’ailleurs)*. Et puis le sens du mot est beaucoup plus large et beaucoup plus souvent utilisé en anglais qu’en français. On heal d’une blessure physique, bien sûr, mais aussi de maladie, d’une rupture, d’une année difficile, de doutes, de tristesse.
Quelque chose peut être healing, aussi. Par exemple quand rien ne va plus, quand je suis trop déprimée ou stressée ou fatiguée, enfouir mon visage sur le bedon tout doux de Coquine No. 2 est healing. Ce bidon est l’endroit le plus doux du monde, malgré les quelques grognements de protestation qui ne tardent pas à en sortir si le healing process est un peu trop long d’après la propriétaire du-dît bedon…
Anyway. Tout ça pour dire que je trouve que notre monde a besoin de healing en ce moment. Trop d’enfants, trop de femmes, trop d’animaux souffrent. La nature est torturée. Trop de gens ont faim ou peur, trop de familles ont tout perdu. Trop de dettes ont été accumulées, trop de jobs ont été perdus, trop d’argent a été gaspillé, trop de budgets ont été coupés, trop de projets importants ont été abandonnés, trop d’innocents ont été ruinés.
Et on n’y peut rien.
Mais on peut prendre soin de soi-même et de ce qui nous entoure. Alors voici les devoirs pour le week-end, les cocos: s’offrir et offrir un peu de healing autour de nous. Je ne parle pas d’une semaine dans un spa à se faire manucurer et bichonner comme un chiuaua. Je parle de calins, de clairs de lune, de mots doux, de travail dans le jardin, de tendres gratouilles à nos compagnons poilus, de calme, de sourires, de compliments, de longues promenades, de chansons d’enfants, de profondes respirations, des fleurs, de jeux en famille, de musique préférée, de fou-rires sans fin… de tous ces moments qui sont beaucoup trop rares.
Et je vais commencer tout de suite: merci de passer par ici et de me tenir compagnie (depuis parfois de longues années), chères lectrices et chers lecteurs. Vous tous (et mes coquines) (merci à vous aussi les coquines!) m’avez fait rire, m’avez redonné du courage, m’avez redonné espoir, m’avez donné plein de bonnes idées, et avez été comme une bouée à laquelle j’ai toujours pu me raccrocher quand je perdais pied. Nietzsche avait raison: sans les blogs, la vie serait une erreur!
Allez hop, à vous! Faites travailler vos healing skills!
Ces temps-ci, j’ai envie de salades, et en particulier de salade niçoise: tomates, oignons rouges, haricots verts, laitue, pommes-de-terre, oeufs durs, thon, et plus si affinités.
Réussite: toujours 10/10!
* Je n’ai pas osé vous le dire plus tôt, mais ça fait plus de six mois que j’ai google translator ouvert en permanence sur mon ordinateur, parce que j’ai de plus en plus de mal à traduire mes idées de l’anglais au français…
google translator ?
je crois que nous tenons Coquine n°3! 🙂 😉
Ah le petit ventre d’un chat-chat tout chaud qui ronronne!!! J’adore et j’y enfouis souvent mon nez aussi! Vives nos copines poilues! :-))
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ah ce Nietzsche, quel visionnaire ! ça me rappelle ce que Schopenhauer disait à propos de twitter tiens… 😀
Merci à toi d’être là, pour le partage que tu nous offres, aussi :). Merci pour l’idée du healing time 🙂 .
google trad ? moi je dis, plus qu’une solution, il faut que tu republies tous les jours ici. hé ouais. Non je ne suis pas égoïste, comment ça ? 😆
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justement, j’en reviens, du jardin :). Et là je vais aller faire un peu de piano :p.
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Tiens, l’autre jour, à la chorale, mon fils chantait justement une adaptation en français de “Heal the world, make it a better place…”
Ca me paraît un excellent programme.
(Ce “heal”, c’est “heilen”, en allemand.)
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Va pour le “heal day” !
Bon par contre, si je tente l’approche bidou avec Lola le chat, je vais me retrouver balaffrée comme Albator !
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Ah la la, c’est pareil avec Coquine No. 1… mais j’ai réussi à apprivoiser la 2ème, petit à petit… par contre, elle râle encore assez rapidement 😆
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Tu as raison, y’a rien de plus doux que le ventre d’un poilu.
A mon retour d’hôpital, j’étais bien sûr heureuse de retrouver ma famille et mon confort, mais j’étais également impatiente de revoir mon chat et de me coucher à côter de lui. Son ronron et son affection me manquaient et je savais que celà me ferait du bien.
Mon chat est quotidiennement un healing sur pattes et je lui en suis reconnaissante.
Merci pour ton dernier message, pour tes visites et pour tes passionnantes histoires dont je ne me lasse pas.
verO
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J’espère que tu vas beaucoup mieux et merci de ta visite 🙂
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Le Monde sans healing serait bien tristounet 😦
Moi je préfère coller ma joue contre celle de Loukoum et ainsi entendre les ronrons sans bouffer une quantité astronomique de poils 😉
Si le beau temps peut revenir, moi aussi j’aurai bien envie de salades 😉
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😆 c’est vrai que j’en bouffe pas mal, des poils 😆
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Il y a aussi certains livres qui sont de vrais doudou pour l’âme et si en plus on est collé à un doudou poilu… la vie redevient toute douce.
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Ordonnance acceptée, docteur !
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“trop de femmes, trop d’enfants, trop d’animaux souffrent” 😦
Alors tu ne sais pas que j’ai un abcès à la mâchoire??
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anthropopotame, tu devrais savoir, depuis le temps, que je n’ai aucune pitié pour les anthropopotames en général 😉
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C’est vrai ça… Je me suis demandé pour quoi tu ne disais pas “trop d’hommes souffrent”?
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Je pense que pour chaque homme qui souffre, il y a 10 femmes et 20 enfants qui souffrent encore plus…
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Tu veux dire que les hommes seraient moins douillets, ou plus courageux? Tu te trompes! Et les anthropopotames appartiennent au genre humain, ils maîtrisent le feu.
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A partir de quel âge les petits garçons deviennent-ils des hommes? Certains restent enfants toute leur vie…
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plus beaucoup de temps et de place libre dans la tête pour les blogs en ce moment….alors je suis contente de passer ici pour commencer mon healing process….
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Je vote pour le healing way ! c’est vrai ça… très bonne idée. Moi aussi j’adore dévorer le bidon tout doux de mon chat, j’ai même conseillé à ma voisine âgée chez qui il va se faire papouiller tous les jours de le caresser sur le ventre car il adore ça… elle n’osait pas , elle l’a fait et a trouvé ça très chouette ! bon pour les salades, on repassera, encore un temps de m…… pour juin !
PS : hey merci à toi de me faire rire et sourire avec ton blog, de partager des idées et des râleries !
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Moi aussi, y’a plein de mots dont je trouve qu’ils m’évoquent en anglais des choses différentes de leurs équivalents français. Par exemple, blissfully, ça me fait penser à un papillon qui monte dans un rayon de soleil…
Alors que l’équivalent qui est plus ou moins “bienheureux” ou “plongé dans la béatitude”, ça me fait penser à Soeur St-Jean, sa petite barbichette et ses cours de caté assommants…
Quant au bidon de chat, moi je me gêne pas. Après tout, je me réveille bien tous les matins, avec une chapka blanche qui fait un petit bruit de moteur ! Pourquoi il a besoin de se coucher SUR ma tête au lieu d’à-côté, je comprends pas…
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Mission accomplie! La fin de semaine s’est déroulée tout en douceur.
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Oops ! J’ai fait “répondre à Laurence”, mais c’est pas exprès ! 🙂
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c’est l’effet “bidon du chat”…. c’est normal ça inspire !
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Je pensais que “to heal” voulait dire “soigner” et pas “cicatriser”, ce qui est effectivement beaucoup plus fort ! Mais je ne vais pas faire de sémantique avec toi, tu dois t’y entendre beaucoup mieux que moi ! lol
En tout cas, c’est toujours un plaisir de te lire depuis ces “longues années” et ton healing day est une idée qui te ressemble.
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Salut Azu, tu as entièrement raison, to heal veut aussi dire soigner. Ca marche dans les deux sens, et c’est d’ailleurs dans ce sens que je parle de “healing process,” quelque chose qui nous soigne, qui nous guérit, qui nous aide à cicatriser 🙂
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