2’35 de bonheur

Comment définir le bonheur? Est-ce un moment de paix intérieure, ou bien un moment de joie intense? Est-ce le résultat d’une action ou un moment de surprise? Est-ce la durée ou l’intensité qui compte?

J’ai essayé de mettre quelques uns de mes petits et grands bonheurs sur une échelle… mais c’est pas facile!

1: l’ascenseur arrive rapidement; trouver du lait ou du yahourt dans le frigo ou du pain pour mon petit déjeuner; avoir des fringues propres à me mettre; avoir le temps d’aller faire les courses après le boulot;

2: arriver à rouler jusqu’au bureau malgré mon réservoir d’essence pratiquement vide; avoir le temps de me préparer un bon petit plat; quelqu’un m’aide à ouvrir des portes lourdes; trouver un nouvel épisode d’une de mes séries préférées;

3: il fait beau et ni trop chaud, ni trop froid; rigoler avec ma secrétaire; il y a des jolies fleurs sur mon balcon; finir de lire un bon bouquin; recevoir la paye du mois;

4: on est samedi matin et tout ce que j’ai à faire c’est d’aller au marché puis de faire la cuisine toute la journée; avoir des bonnes nouvelles des amis (sur les blogs par exemple) ou de la famille; les embouteillages ne sont pas trop horribles ce matin/soir;

5: les premiers bourgeons sortent après l’hiver; un repas sympa en bonne compagnie; réussir à jouer quelque chose de difficile à l’alto; arriver enfin à cuisiner un truc difficile (madeleines, pâte feuilletée…);

6: mes étudiants comprennent ce que j’explique et arrivent à me dirent des choses intéressantes; recevoir un compliment de quelqu’un au boulot; être à un concert génial et me sentir vivante à nouveau;

7: jouer avec mes coquines et leur faire des calins, rire de leurs bêtises, faire la causette, bronzer ensemble au soleil, faire la sieste contre elles, bouquiner avec une dans les bras et une sur les jambes; être à un cours de cuisine et oublier le reste de ma vie;

8: m’endormir rapidement et dormir calmement pour me réveiller bien reposée; discuter de choses importantes avec mes parents sans que ma mère commence à dire des conneries; revoir des amis et de la famille après une longue séparation;

9: passer une soirée géniale avec mes frangines et mon frangin à faire de la musique, papoter, rigoler, déconner, se laisser aller comme des enfants; avoir un article accepté et publié dans une revue académique de qualité;

10: me réveiller dans les bras de quelqu’un qui m’aime et que j’aime; recevoir une offre d’emploi d’ATPN…

Je trouve ironique d’avoir fait ce flatbread (comme une foccacia mais en moins épais) parce que je déteste, mais alors je DETESTE le romarin plus que tout au monde! Mais bon, faut prendre des risques dans la vie!

J’ai donc pris une pâte à pain de base que j’ai étalée finement (environ 1/2 centimètre). J’ai aussi  fait revenir 1/2 oignon dans un peu d’huile à feu doux jusqu’à ce qu’il soit transparent (mais pas coloré!!). Ensuite, j’ai finement coupé du romarin que j’ai mélangé à de la fleur de sel. Finalement, j’ai étalé les oignons sur ma pâte (il faut pas qu’il n’y en ai partout), et sopoudré mon sel au romarin par-dessus le tout, puis laissé tomber quelques gouttes d’huile d’olive ici et là (pas partout) avant de mettre tout ça dans un  four très chaud, sur ma pierre à pizza, pendant 8-10 minutes maximum!

Réussite: 8/10. C’était finalement très bon, sauf que j’avais laissé le bidule dans le four un peu trop longtemps (en fait, je l’y ai oublié 15 minutes) donc c’était un peu sec, mais très bon quand’même, malgré le romarin… A manger comme snack ou avec une salade pour le déjeuner, miam! Mais ça ne change rien au fait que je déteste le romarin…